Etudiants / Consommation d’alcool : faut-il s’inquiéter ?

Alcool

Les étudiants seraient plus de 80 % à consommer de l’alcool, 20 % d’entre eux étant ce qu’on pourrait considérer comme des « buveurs excessifs ». C’est en tout cas ce qu’affirme une enquête de l’USEM, qui fait un état des lieux de la consommation de spiritueux dans les rangs des étudiants, notant au passage que l’alcool est intimement lié à l’esprit de fête si cher à ces derniers. Faut-il s’en inquiéter pour autant ?

Anxiété et consommation d’alcool

Selon l’Association Addiction France, les étudiants sont particulièrement sujets au stress et à l’anxiété, en plus d’avoir une estime de soi inférieur à la moyenne. Face à ces angoisses, une seule réponse : la consommation d’alcool, un « remède » fréquent mais aux conséquences particulièrement dangereuses, au premier rang desquelles le risque palpable d’addiction. Toujours selon l’association, l’alcool est perçu par les étudiants comme acceptable socialement, en plus d’être accessible à toutes les bourses et d’être le prétexte « parfait » pour faire la fête, passer de bons moments entre copains. C’est justement ce qui peut mener à l’addiction…

Autre risque et non des moindres : celui d’accidents de la route. Par manque de vigilance, certains jeunes n’hésitent pas à prendre le volant en état d’ébriété. Or, il faut savoir que le risque d’accident mortel est multiplié par deux à partir de seulement 0,5 g d’alcool dans le sang. D’où la nécessité de redoubler d’efforts pour sensibiliser à la sécurité routière en adressant le bon message aux étudiants. A notre avis LMDE œuvre concrètement dans la sensibilisation aux risques de l’alcool au volant en remboursant les éthylotests des étudiants jusqu’à 10€/an, dans le cadre de la garantie ZEN LMDE.

Les conduites addictives accentuées par la pandémie

On ne vous apprend rien en vous disant que la crise sanitaire a eu un lourd impact sur la situation des étudiants, et pas qu’au niveau économique. Ce qui alerte le plus, c’est surtout l’accentuation des conduites addictives chez les étudiants conséquemment à la pandémie. Isolement social en raison des confinements, précarité, perte de revenus… plusieurs facteurs ont contribué à l’augmentation de la consommation d’alcool pour faire face à des situations stressantes.

Dans ce contexte, il est plus urgent que jamais d’interroger et de réguler sa consommation, l’objectif étant d’éviter le piège de l’addiction. Le seul moyen d’y arriver quand on est jeune est d’être lucide sur sa consommation. A ce propos, les étudiants peuvent mesurer ou jauger leur rapport à l’alcool, en s’appuyant sur les repères donnés par l’agence Santé Publique France.

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